La compagnie kodama

Le parcours de chacun

Portrait de Sylvain Fornier

Sylvain Fornier

Depuis sa plus tendre enfance Sylvain prend plaisir à faire rire ses camarades ou sa famille en reprenant des sketchs qu’il apprend par cœur. Bien qu’il aime par-dessus tout danser, c’est d’abord comme percussionniste et bassiste qu’il va commencer à se produire sur scène. Diplômé d’ébénisterie, il devient assistant décorateur du carnaval de Mulhouse. Mais se touche à tout à un premier déclic artistique lorsqu’il rencontre en 1997, les marionnettes à gaines du Kasperla théâtre, mis en par Laurent Van Kote. Lorsqu’il a entendu les éclats de rire du public, il s’est tout de suite émerveillé. Voir comment les enfants crient et s’amusent lors de ces représentations le remplit d’un sentiment de joie et le convint d’intégrer la troupe.

Sylvain a trouvé sa voie dans le spectacle vivant, cela sera les marionnettes et le jeune public. Il rejoint le Ballet Théâtre Esclandre où le masque et la danse sont de la partie, si bien qu’il gagne le premier prix du festival d’Aoste en jouant le Fou du fou plus fou que le fou du roi.

C’est en 1999 à Udaïpur, en Inde, que Sylvain rencontre le grand marionnettiste Puran Bhatt. Il trouve en lui l’exigence d’un maître et la générosité d’un père. Puran Bhatt lui enseigne le savoir-faire d’une tradition ancestrale, le kathputli, art de la marionnette à fils que se transmettent de père en fils depuis des générations, les « bhatt » du Rajasthan.
Tout concorde, le sens du rythme, le goût du mouvement, le jeu d’acteur, la sculpture sur bois et toujours l’envie de faire rire.

Rentrant de voyage, Sylvain ne peut qu’ honorer la demande du maître :
que ces poupées sculptées continuent de danser à travers le monde…
Il rejoint l’hippocampe théâtre, et crée ses premiers spectacles qui remportent un vif succès en France comme à l’étrangé car le langage poétique des Kathputli est universel. Il se produit lors de festivals, tels que le festival international de Charleville Mézière, le festival Marionnet’Ic de Binic, Todos au Portugal, Kukla à Istanbul et bien d’autres encore.

Sa recherche artistique l’amène à Marseille, trouver la talentueuse Catherine Germain avec laquelle il découvre le masque et plus spécialement le Topeng: art dramatique ancestral de Bali, qu’il étudie plus traditionnellement avec l’experte occidentale dans la matière: Cristina Vistari. Avec la danseuse balinaise Ni Nyoman Mons, le contact avec Bali se concrétise avec l’adaptation au théâtre de la légende de Kodok.

Marionnettsite Lisa Marchand-Fallot

Lisa Marchand Fallot

Lisa est une artiste plasticienne qui aime manipuler la matière, pour donner vie à des monstres, chimères, squelettes sous formes de masques et de marionnettes. L’objectif in fine est la transformation. Celle du corps humain. Les visages prennent vie, sous ses mains. Modelage, soudure, sculpture, moulage, peinture, mécanique, tricot, couture sont autant de terrains d’expérimentation.

Après des études d’Arts Appliqués, Lisa se forme à l’ENSAAMA de Paris où elle obtient un BTS en Design, puis un Diplôme des Métiers d’Arts, spécialité matériaux de synthèse en 2016.

Lisa débute sa carrière d’artiste au Mexique entre 2016 et 2018 pour les compagnies Luna Morena, Ánima Escénica, Escena Imprudente où elle s’imprègne de la richesse culturelle du pays, qui influencera son style d’aujourd’hui.

Depuis 2018, elle travaille comme constructrice pour la Cie Emilie Valantin pour les spectacles La Périchole, Hamlet manipulé(e), et l’Ours et le Roitelet.

Parallèlement, en 2019, elle crée son propre atelier de fabrication de en plein cœur du Bourg médiéval de Saint-Montan, en Ardèche, dans lequel elle répond à des commandes de marionnettes géantes pour la Ville de Montélimar et la Ville de Le Teil.

Elle souhaite évoluer dans sa pratique en se formant à la manipulation et à l’interprétation de spectacles de marionnettes, dans le but de créer sa propre compagnie et de proposer des spectacles pour adultes, avec pour première intention artistique : les bestiaires imaginaires.
Lisa propose déjà un spectacle Les lucioles polaires que vous pouvez découvrir en déambulation avec sa marionnette géante, et l’artiste circassienne Héloïse Berthelot sur échasses.

Une artiste talentueuse aux mains de fée, engagée dans les nouvelles créations de la Cie Kodama: “Les Écailles d’Or” et “la Parade du Printemps”




Portrait de Karim Amari

Karim Amari

Spécialisé dans le style musical de l’Inde du Nord, Karim Amari s’est formé pendant dix ans au sitar auprès d’Ustad Usman Khan. 

Au fil des années et de ses voyages, il est devenu multi-instrumentiste en s’initiant au Deelrooba, Surbahar, à la flûte bansuri, au binn (instrument des charmeurs de serpents) et aux diverses percussions dont le Dougi Tarang, le Nagaram et les tablas.

Il a participé au travail de collecte de chants traditionnels de la région du Maharashtra pour le C.C.R.S.S. (Center for Cooperative Research in Social Sciences) à Pune en Inde.

Il organise des concerts et des expositions d’instruments en France.

Il est également musicien intervenant en milieu scolaire et associatif: sieste sonore, bain musical, éveil musical, ateliers de fabrication d’instruments, atelier de polyrythmie.

Également compositeur de musique pour films et spectacles, il publie en 2005 un unique album du nom de « Shruti« , en hommage à son maître de sitar. 

En parallèle, il travaille longuement avec la compagnie Hippocampe Théâtre sur des spectacles de conte avec Alexandra Ré, mais aussi des créations de spectacles de marionnettes Mirabai et “Petit cirque à l’indienne » et joue pour l’orchestre national de Corée. 

Il enrichit sa performance en se formant récemment aux techniques son et lumières à Marseille.

Plus d’infos sur son travail :

https://madhyalaya.wixsite.com/karim-amari/biography